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Un jour, tout s'est arrêté : L’histoire de Clara et sa quête de ralentissement

Clara avait 42 ans. Brillante, dynamique, toujours disponible, elle était l’incarnation même de la "femme qui gère tout". Responsable dans une entreprise florissante, mère de deux enfants adolescents, et investie dans plusieurs associations, Clara se disait que ralentir, c'était pour les autres. Chaque réussite au travail, chaque "merci" pour une mission accomplie nourrissait son besoin de se sentir indispensable et valorisée.

Mais derrière ce masque de superwoman, Clara courait pour échapper à un vide qu’elle n’osait pas regarder en face. "Si je ralentis, qui suis-je ?" pensait-elle. Un jour, pourtant, tout s’est arrêté.

Le signal d’alarme

C’était un mardi matin comme les autres. En pleine réunion, alors qu’elle présentait un projet clé, Clara s’est sentie submergée par une vague d’émotions. Son cœur battait à tout rompre, son souffle était court, et une pensée l’a frappée comme un éclair : "Je n’en peux plus."

Ce n’était pas seulement la fatigue physique. C’était une accumulation : des années à courir après des objectifs qu’elle ne s’était jamais vraiment demandée si elle désirait profondément, des engagements pris pour prouver qu’elle valait quelque chose. Clara avait ignoré tous les signes précurseurs : insomnies, irritabilité, migraines fréquentes. Mais ce jour-là, son corps et son esprit lui ont crié "stop".


Clara face à ses choix

Chez elle, devant son miroir, Clara a commencé à se poser des questions qu’elle avait toujours mises de côté. "Pourquoi suis-je toujours en train de prouver ma valeur ?" "À qui ai-je vraiment envie de plaire ?" La vérité l’a submergée : une peur profonde de ne pas être assez. Assez compétente. Assez aimée. Assez reconnue. Et pour combler ce vide, elle avait mis toute son énergie dans des projets extérieurs, oubliant ses propres besoins.


Le pouvoir de ralentir

Clara a décidé de reprendre les rênes de sa vie. Cela n’a pas été facile, mais elle a appris à ralentir. Elle a commencé par de petites actions :

  • Dire non sans culpabilité. Elle a refusé de s’engager dans un énième projet au bureau.

  • Réapprendre à prendre soin d’elle. Marcher seule dans la nature, boire son café sans se presser, écouter de la musique juste pour le plaisir.

  • Fixer des limites. Clara a commencé à déléguer au travail et à partager davantage les responsabilités familiales.

Elle a également exploré la méditation et le journaling, des outils qui l’ont aidée à écouter ses émotions et à comprendre ses véritables aspirations.


Ce qu’elle a gagné

Clara a découvert que ralentir ne l’a pas rendue moins efficace, bien au contraire. En prenant du recul, elle a pu choisir des projets qui l’enthousiasmaient réellement. Elle a trouvé une nouvelle énergie, plus douce mais plus stable, pour gérer son quotidien. Surtout, elle a renoué avec elle-même : ses rêves, ses passions oubliées, et sa vraie valeur qui ne dépendait plus de ce qu’elle faisait mais de qui elle était.


Et au niveau de son cerveau, que s'est-il passé ?

Lorsque Clara est plongée dans un état de surmenage, son cerveau subit des modifications importantes dues au stress chronique. Le cortisol, l’hormone du stress, en excès, altère l’hippocampe, ce qui nuit à la mémoire et à la gestion des émotions. Simultanément, le cortex préfrontal, impliqué dans la prise de décision et la concentration, ralentit son activité, tandis que l’amygdale devient hyperactive, accentuant les réactions émotionnelles et l’anxiété. Ces impacts peuvent entraîner une baisse d’énergie mentale et des symptômes dépressifs ou de burnout​. Au-delà de ce qui se passe dans le cerveau de Clara, elle peut aussi déclencher des troubles alimentaires, des tensions dans ses muscles, des troubles de la vision, de l'équilibre...


En revanche, lorsqu’elle reprend le contrôle, adopte un rythme plus serein et intègre des pratiques bénéfiques comme la pleine conscience ou l’exercice physique, le cerveau commence à se rééquilibrer. La production excessive de cortisol diminue, l’amygdale retrouve son rôle de régulation émotionnelle, et le cortex préfrontal récupère ses pleines capacités. Ces changements contribuent à un regain de clarté mentale, de sérénité et d’efficacité cognitive, soulignant l’importance de prioriser sa santé mentale et émotionnelle​


Ces impacts ne sont pas qu’une question philosophique; ils sont scientifiquement mesurables et révèlent à quel point il est vital de prendre soin de soi pour vivre pleinement.


Et vous ?

Comme Clara, peut-être ressentez-vous cette pression constante d’être à la hauteur, d’en faire toujours plus. Mais si vous arrêtiez de courir, que trouveriez-vous ? Quels seraient vos vrais désirs, vos vraies priorités ?

En coaching, je vous aide à explorer ces questions, à poser vos limites, et à ralentir pour mieux avancer. Grâce à des outils pratiques et des ressources disponibles sur mon site, vous pourrez, comme Clara, reprendre le contrôle de votre temps et de votre énergie. Ralentir, c’est aussi redécouvrir la personne que vous êtes au-delà des rôles que vous jouez.


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